Violent-Dreams

Une image, trois mots, une pensée.

Samedi 29 mai 2010 à 1:37

Take me somewhere nice.

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Jeudi 27 mai 2010 à 3:02

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Gary Baseman - Open Wounds

Et puis ce soir un aperçu de ce monde auquel j'appartenais encore il y a plusieurs mois. Ils me semblent tous si faux. Même toi, ouais, même toi. I used to care, but things have changed.
Eh, tu sais quoi? Les crises. Elles se sont arrêtées un peu. Elles ont décidé d'une accalmie plus longue que toutes, toutes les précédentes. Ca n'était jamais arrivé avec toi. Tous ces foutus mois, ces foutues années. Bien au contraire. Je crevais de vouloir toujours exister.
Oh bien sûr qu'elle est toujours là. La méchante petite boule au ventre. J'ai toujours peur de moi. Mais il y a. Il y a plus intense que le silence du coeur ces jours ci. On a peur des ces yeux tout autour denous, on vit pour et par tous ces yeux. Impressionner, rivaliser, séduire, exister un peu. Et puis soudain ce vrai regard sur notre univers. Celui qui le pénètre sans le changer. On a juste à contempler la beauté de ce regard. Plus d'angle d'attaque, de réflexion stratégique. On existe sans réfléchir. On sourit d'exister.
On prie juste pour que Peur et Lâcheté ne courent pas plus vite que nous.
Oui elle est toujours là tu sais, cette boule. Elle ne disparaîtra pas de si tôt. Mais il y a que ça fait un petit moment que ça n'est plus ce qui me guide. Il faudra pleurer encore plus pour qu'elle disparaisse. Il faudra encore passer des nuits à crever et à ne plus savoir. A attraper tout ça, le retourner dans tous les sens, lui dire de s'en aller. Peut être avaler encore. Sûrement. J'ai juste pas envie d'y penser aujourd'hui. J'ai même envie de penser que ça disparaîtra.
Je veux juste savourer le sourire que je ne perds plus depuis mon réveil. Et depuis quelques réveils encore avant celui là.
Je veux juste continuer sur la lignée de ces mois pas toujours faciles mais toujours un peu plus évidents chaque fois, au fond. Ceux où j'ai découvert un peu de mes ressources. Appris à vivre mieux.
Et je veux cette étoile.

Mardi 25 mai 2010 à 19:16

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O
ublier qu'ici on a peur
A regarder les étoiles
A sauver notre idéal.

Dimanche 23 mai 2010 à 4:35

Autiste
Artiste.


Décousu. J'ai soif, soif de vie. Je vais faire toutes ces choses que je dois faire depuis très (trop) longtemps, parce que le temps file tristement sans que j'ai trop l'impression de l'attraper ni de l'occuper. Les revoir ce soir, ç'a été de l'air, pur, les plaisirs simples des souvenirs, que je voulais retrouver, qui étaient si singuliers, qui commençaient à m'échapper. J'ai envie d'un film qui bouleverse. Oh. There for you, 3h du matin, à ses côtés, souvenir. J'aurais pas pensé que cette pensée puisse me saisir et puis me voilà à 4h du matin à y repenser. Maman a toujours deux visages, c'est le matin qui me l'a dit. Puis elle s'est perdue dans les vapeurs et elle est revenue calme et souriante. Et alors les soirs où je suis seule les vapeurs me rappellent son odeur, et je dors mieux, et c'est comme si j'étais sereine. L'artifice de la fumée, tu sais, mais peu importe, parce que c'est bon. Rencontre(s), Bonheur(s), sourire(s). Il palpite, je vis un peu, j'ai de la poésie dans la tête, et Eluard et Aragon me font des tourbillons dans le coeur. Le train démarre à l'heure. Faire un choix entre deux destinations. Un choix. Choisir, t'as jamais su faire. De toutes façons tu t'arrangeras pour que ça finisse encore en catastrophe, c'est évident, espèce de névrosée de merde. Mais quand même. Des mots si doux. Ca me fait envie. Comme si j'étais une enfant. Je suis une enfant. Toujours une enfant. Décousue.


"Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
"

Aragon


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Jeudi 20 mai 2010 à 5:59

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Leurs caresses ressemblent un peu moins à des coups, mes jours se ponctuent de rires et de voix nouvelles. J'aime bien ses mots. De petits visages sur mon sourire parce que pour une fois ils en valent la peine. Je ne les mérite certainement pas,  mes mots au pluriel signifient sûrement que rien n'a trop changé. Et puis d'ailleurs, au milieu de ces perspectives nouvelles, un peu du passé. Elle lui ressemble. C'est vraiment troublant, c'est elle, ce sont ses mots, son humour, son air un peu moqueur. Déstabilisant.
Mais c'est une jolie période.

"Délivre, délivre moi."

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