La nuit est toujours bien trop longue. La nuit est toujours bien trop vide.
J'ai décidé de ne plus essayer de dormir. Le sommeil ne vient pas, à quoi bon.
La nuit est toujours bien trop sombre. La nuit dure toujours trop longtemps quand je la subis seule.
Ca fait des heures, ça fait des siècles d'ombre en plus, des siècles en plus pour penser, des siècles en plus pour me rappeler que rien n'est en ordre, dans ma tête, dans ma vie, et ailleurs.
Des siècles de points, d'interrogations, de virgules, de silences.
Quelques années pour se rappeler, ou pour avoir peur, ou bien les deux à la fois. Ou bien rien du tout.
Quelques millénaires ajoutés à une journée, comme pour lui donner un sens.
C'est l'heure où l'on est déjà couché, ou pas encore debout.
Patiemment, dans l'entre-deux attendre, niché au fond du trou.
Attendre que quelque chose sonne, attendre dans le noir, que quelqu'un bouge, que quelque chose commence.
Il n'y a personne, rien que des parasites, au fond des soirs de Novembre.
J'ai décidé de ne plus essayer de dormir. Le sommeil ne vient pas, à quoi bon.
La nuit est toujours bien trop sombre. La nuit dure toujours trop longtemps quand je la subis seule.
Ca fait des heures, ça fait des siècles d'ombre en plus, des siècles en plus pour penser, des siècles en plus pour me rappeler que rien n'est en ordre, dans ma tête, dans ma vie, et ailleurs.
Des siècles de points, d'interrogations, de virgules, de silences.
Quelques années pour se rappeler, ou pour avoir peur, ou bien les deux à la fois. Ou bien rien du tout.
Quelques millénaires ajoutés à une journée, comme pour lui donner un sens.
C'est l'heure où l'on est déjà couché, ou pas encore debout.
Patiemment, dans l'entre-deux attendre, niché au fond du trou.
Attendre que quelque chose sonne, attendre dans le noir, que quelqu'un bouge, que quelque chose commence.
Il n'y a personne, rien que des parasites, au fond des soirs de Novembre.