Hi, Mr. Lexomil. Long time no see.
Violent-Dreams
Une image, trois mots, une pensée.
Violent-Dreams
Une image, trois mots, une pensée.
Lundi 14 juin 2010 à 0:06
Je n'ai toujours été qu'une petite fille qui traverse sans protecteur un monde souvent morbide.
Alors oui. C'est un peu difficile de ne pas avoir peur.
Photo : Morais
Samedi 5 juin 2010 à 0:10
TOUT a changé. Quelques mois, quelques éclats de rêves, de désespoir. Quelques incohérences. C'est tout. Et pourtant. C'est tellement.
Jeudi 3 juin 2010 à 3:00
(mauvaise qualité parce que prise au portable)C'était un peu comme ne pas savoir quel bonheur respirer. Les événements s'enchainent depuis un an, incohérents. Des vagues. Des tempêtes. Puis calme, vide, angoisse. Vague à nouveau. Le puzzle s'agrandit, se complique toujours un peu plus, et puis j'égare les pièces, alors c'est la panique, je défais, je refais.
Je me demande si j'accoucherai un jour. Je me demande à quel point ça fera mal. Je me demande si j'en crèverais, de voir cet immonde bébé.
Il n'y a rien de très stable en moi. Rien de définitif. Je suis en flottement. Je suis un flottement. J'ai resserré les quatre murs autour de moi pour me sentir un peu plus exister.
Tour d'ivoire. Il paraît que j'existe. C'est ce que tout le monde me dit. Je ne me voie pas. Eux, ils voient mon dessin, je me dessine assez bien. Ils sont un peu bêtes pour croire que ça n'est pas un tableau. Ils croient même que je suis vraie.
Ecoute-moi. Entends moi. Entends mes maux. Ecoute ma vie. Ne néglige plus, tu l'as fait toute ma vie.
Je m'énerve d'avance. Je pense trop alors je connais trop ce qu'il y dans vos têtes. Je m'ennuie. Non, je ne rajouterai pas cette maudite phrase, tais-toi. Je ne peux pas vous en vouloir, j'aimerais être comme vous. Sans cette voix robotique dans ma tête, sans ce monstre dans mon ventre, sans cette ombre dans le coin de l'oeil. Je n'y peux rien, je n'y peux rien. Il faut se sentir plein, il faut arrêter de mourir, il faut être simple.
Je comprends tout, tellement fort, que je ne comprends plus rien.
J'éteins mon cerveau, il se rallume.
"Je n'suis pas mal, je n'suis pas bien, c'est juste que je n'suis rien."
Je me demande si j'accoucherai un jour. Je me demande à quel point ça fera mal. Je me demande si j'en crèverais, de voir cet immonde bébé.
Il n'y a rien de très stable en moi. Rien de définitif. Je suis en flottement. Je suis un flottement. J'ai resserré les quatre murs autour de moi pour me sentir un peu plus exister.
Tour d'ivoire. Il paraît que j'existe. C'est ce que tout le monde me dit. Je ne me voie pas. Eux, ils voient mon dessin, je me dessine assez bien. Ils sont un peu bêtes pour croire que ça n'est pas un tableau. Ils croient même que je suis vraie.
Ecoute-moi. Entends moi. Entends mes maux. Ecoute ma vie. Ne néglige plus, tu l'as fait toute ma vie.
Je m'énerve d'avance. Je pense trop alors je connais trop ce qu'il y dans vos têtes. Je m'ennuie. Non, je ne rajouterai pas cette maudite phrase, tais-toi. Je ne peux pas vous en vouloir, j'aimerais être comme vous. Sans cette voix robotique dans ma tête, sans ce monstre dans mon ventre, sans cette ombre dans le coin de l'oeil. Je n'y peux rien, je n'y peux rien. Il faut se sentir plein, il faut arrêter de mourir, il faut être simple.
Je comprends tout, tellement fort, que je ne comprends plus rien.
J'éteins mon cerveau, il se rallume.
"Je n'suis pas mal, je n'suis pas bien, c'est juste que je n'suis rien."
