Violent-Dreams

Une image, trois mots, une pensée.

Mardi 29 juin 2010 à 2:05

Cette nuit, j'ai ri, j'ai parlé, fort, j'ai couru, souri, je me suis stoppé net.
La rumeur se fait lointaine et puis j'observe. Je contemple le vide. J'ai vécu 222 mois.
Dans ces derniers, une poignée qui m'imprègne d'amertume, de rêve; je regarde ce Plein -droit dans les yeux. Il me semble délicat, plus fragile, plus beau. Plus. Plus que jamais.
Le coeur qui tremble sous le temps qu'on appelle maintenant Années, les yeux qui, une millième fois, n'obéissent plus. Tu sais. Tu sais. Tu sais.

Il paraît que Maëva n'en peux plus de lutter avec puis contre l'envahisseur. Il aurait fallu que tu sois encore là, après toutes ces années à mourir, ressusciter. Il aurait fallu que je ne te tue pas il y a des mois. Il y a des siècles.
Depuis je me mens.

Quelques cils. Longs. Sur ta joue, sous tes yeux, sur ma paupière. Des années. Des années. Ombre, lumière. C'est la Folie, sûrement.
Vous nez savez pas. Vous ne savez rien du tout.
Vous ne savez rien de l'écho des mots, des mélodies qui résonnent dans ma tête. Du poids des bonheurs qui font frémir mes yeux.
Des années. Une poignée d'années sur 222 mois.
Je suis immobile et toi tu sais bien. Je suis immobile et tu ne dis rien. Je contemple le vide, le plein, je te contemple. Je contemple un tourbillon. Celui que j'ai fui il y a une eternité, il y a des siècles. Et vous pleurez. Vous n'êtes pas des tourbillons, vous pleurez, je vous trouve bêtes. Vous ne le serez jamais, et ça vous rend tristes, ça vous rend stupides.

Tu sais. Tu sais bien. Morte.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://violent-dreams.cowblog.fr/trackback/3013440

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast