C'était une pluie de mai, il y avait, de petites rivières sur ses joues, l'océan dans ses yeux.
Sans tellement de raisons, peut être. Elle s'était un peu égarée. Dans les torrents du coeur, dans les pulsions de vie.
Et la pluie sur la peau, c'était agréable quand on se se sentait perdu.
Alors il y avait le petit sourire fatigué et l'eau salé. On marchait sans but. On échouait par peur de l'échec.
L'absurdité coulait dans ses veines. Le silence la pénétrait chaque seconde. Elle pensait à tout, et ses pieds l'emmenaient où ils voulaient. Elle passait devant ce café aux milliers de souvenirs, aux millions de sourires. Elle pensait à combien c'était merveilleux d'aimer autant. Et puis elle pensait combien c'était plus merveilleux encore d'aimer quelqu'un qu'on n'aurait jamais pensé ne serait-ce qu'apprécier. C'était ça, la magie, sûrement.
Une feuille blanche, un cerveau vide, la poésie n'existe plus. Assaillie de doute, elle tente, en vain, de décoller, de se faufiler. Les étoiles sont mortes, il faut faire sans. La poésie a disparu, elle a laissé l'amertume, les souvenirs. De quand on pouvait encore rêver.
Sans tellement de raisons, peut être. Elle s'était un peu égarée. Dans les torrents du coeur, dans les pulsions de vie.
Et la pluie sur la peau, c'était agréable quand on se se sentait perdu.
Alors il y avait le petit sourire fatigué et l'eau salé. On marchait sans but. On échouait par peur de l'échec.
L'absurdité coulait dans ses veines. Le silence la pénétrait chaque seconde. Elle pensait à tout, et ses pieds l'emmenaient où ils voulaient. Elle passait devant ce café aux milliers de souvenirs, aux millions de sourires. Elle pensait à combien c'était merveilleux d'aimer autant. Et puis elle pensait combien c'était plus merveilleux encore d'aimer quelqu'un qu'on n'aurait jamais pensé ne serait-ce qu'apprécier. C'était ça, la magie, sûrement.
Une feuille blanche, un cerveau vide, la poésie n'existe plus. Assaillie de doute, elle tente, en vain, de décoller, de se faufiler. Les étoiles sont mortes, il faut faire sans. La poésie a disparu, elle a laissé l'amertume, les souvenirs. De quand on pouvait encore rêver.